1. |
Chupacabra
02:42
|
|||
Attendre, voir le temps se figer
Qu'importe la vérité
Tout peut se négocier
Brisé, un moyen d'esquiver
Vivre au coeur des tempêtes
Aimer le goût des défaites
Lassé, plus rien à déclarer
Pourquoi devrais je sortir de ma tête?
Pourquoi devrais je sortir de ma tête?
Vibrer, tu t'es approchée
Toujours fixer ses pieds
Toujours craindre d'exister
Sombrer, trop d'excuses me retiennent
Pourquoi devrais je sortir de ma tête?
Pourquoi devrais je sortir de ma tête?
Je n'y laisserai que ma peau
Je n'y laisserai que ma peau
Je n'y laisserai que ma peau
Je n'y laisserai que ma peau
Je n'y laisserai que ma peau
Je n'y laisserai que ma peau
Je n'y laisserai que ma peau
Je n'y laisserai que ma peau
|
||||
2. |
L'homme gris
02:42
|
|||
Ressentir ton ombre
Me ramener à la terre
Compter chaque secondes
Perdu dans ton cimetière
Comme un dégoût de l’hérédité
Comme tant de maux enracinés
Pris dans ton étreinte
Quelles pensées sont les miennes
Vivre dans la crainte
Que en moi tu sommeilles
Quand chaque mères portent un naufragé
Qui pour le père devra payer
Il faudra, un jour
Que l’un de nous tue l’autre
Renvoyer au néant
Ce qu’on lui a arraché
Comme un parfum d’enfer
Comme un parfum de père
Comme un parfum d’enfer
Comme un parfum de père
Me tenir face à toi, jouer à ton jeu
Un acte de foi, la douleur d'un aveu
Lequel des deux mourra dans cette cage ?
Lequel effacera son image ?
Il faudra, un jour
Que l’un de nous tue l’autre
Renvoyer au néant
Ce qu’on lui a arraché
|
||||
3. |
La Plage
03:28
|
|||
Le soleil tape
Les tissus s'effacent
Dans les regards satisfaits
Et chez les marchands de glaces
Ces corps dans les vagues
Ces corps qui s'éloignent
Mais qui reviennent toujours sabrer le champagne
Je ne sais plus quoi dire
Je ne sais plus qui croire
Sauf ces cadavres bronzés
Aux jeux illusoires
Et si le bonheur existe, il n'est pas sur cette plage
Et si il y a un lieu où meurt l'ennuie, ce n'est pas cette plage
Ici, il n'y a que le toc qui brille, le spleen en coquillage
Là où la passion perd l'envie c'est bien cette plage
Une main minable s'extirpe du sable
Sûrement un de ces gamins jouant aux mirages
Ou peut être la tienne que le temps rappel
Un amour achevé dans les dunes et le sel
Et si je dois me faire une raison, ce ne sera pas sur cette plage
Et si j'avance à reculons, c'est à cause de la plage
Ici la joie est simulé pour narguer mon naufrage
Et si c'est moi qui suis cinglé, ce sera quand même la plage
Et si le bonheur existe, il n'est pas sur cette plage
Et si il y a un lieu où meurt l'ennuie, ce n'est pas cette plage
Enfants de Dieu, grands oubliés, ravageant le rivage
J'attends cette vague pour emporter, mon être et la plage
|
||||
4. |
Les enfants du Paradis
02:02
|
|||
Mes souvenirs claquent
Font la grimace
Le postier
Encore une belle arnaque
La fumé court
Jour après jour
Goudron ou air
Toujours les mêmes discours
Je rêve que demain
Tout ça s’arrête
Mourir dans le vent
Comme une cigarette
La nuit est fraîche
Mes pensées s’entêtent
Cette dame pavée
Me trouve pas très net
Un verre de plus
A chercher un but
La vie n’est rien
Qu’un arrêt de bus
Je rêve que demain
Tout ça s’arrête
Mourir dans le vent
Comme une cigarette
Je ne suis qu’une traînée de cendres
Dans cette vie pleine attentes
Je ne suis qu’un corps sans odeur
Addict à la torpeur
Je ne suis qu’une machine déréglée
Qui ne sais que se répéter
Juste un peu paumé
Juste un peu paumé
Juste un peu paumé
Juste un peu paumé
|
||||
5. |
Hier, encore
03:56
|
|||
Cette vibration
La foule retient son souffle
Bien plus qu’une obsession
Ici la vie est une course
Des néons, un vieux bar
Le décor est planté
Racketter le hasard
Lui prendre sa volupté
Les heures nous poussent
Il va falloir danser
Aller dompter la brousse
Essayer d’exister
Moi cet homme sur ressort
Essuyant les tournées
Au son d'un transistor
Pourvu que le beat expose
Autre chose sur le planché
Que mon corps alcoolisé
Je devrais peut être rentrer
Les regards se figent
Une nouvelle mise à mort ?
Ici jamais le silence ne se brise
Ai je la force de m’excuser encore ?
L’amour, l’amer et les passions
Buvons aux lésions
Moi cet homme sur ressort
Essuyant les tournées
Au son d'un transistor
Pourvu que le beat expose
Autre chose sur le planché
Que mon corps alcoolisé
Je devrais peut être rentrer
|
||||
6. |
L'épouvantail
02:13
|
|||
Les vents et les sorts traversent mon corps de paille
Fixe comme le bout du monde, perdu comme mes batailles
Soufflé d'est en ouest
Bafoué du nord au sud
Rien qu'une ombre sur vos vestes
Haillons de certitudes
Entends tu ces piafs ?
Se moquer de ma terreur
Vois comme ils trouvent moi
Qu’un exemple, un loser
Déjà un pied en terre
Moi cette erreur de la création
Mon être cette barrière
Pour vos stupides passions
Crucifié dans mon désert
Personne ne sera qui je suis
Mon monde tourne à l’envers
Moi je n’ai plus peur de la pluie
Je suis cette larme
Je suis le temps qui passe
Je suis cette arme
Je suis toutes vos impasses
Je suis l’épouvantail
A travers la nuée
Je suis l’épouvantail
La peur arrangée
Je suis l’épouvantail
Une frontière, un damné
|
||||
7. |
Boris
03:06
|
|||
Des mèches blondes
Sur d'autres continents
Philantrope, un amant sidérant
Un peu aventurier, un peu réservé
Vraiment enthousiasmé
Une matière à rêver
Boris bombe le torse face aux assauts du spleen
Boris trompe la mort par sa belle vitrine
Boris au coeur libre, voyage toujours léger
Boris un peu ivre, pour n'a rien à regretter
Élancé, dansant sous la lune
Possédé, les chamanes les coutumes
Tant de navires, tant de femmes, pas d’amour, pas de drames
Tant de souvenirs en pagaille, tant de visages sous la mitraille
Boris bombe le torse face aux assauts du spleen
Boris trompe la mort par sa belle vitrine
Boris au coeur libre, voyage toujours léger
Boris un peu ivre, pour n'a rien à regretter
Boris n’est qu’une fuite, de sa réalité
Boris n’est qu’un mythe, pour ne rien assumer
Boris son cœur saigne
Mais Boris a toujours un pansement pour chaque peines
|
||||
8. |
Pauline
03:06
|
|||
Pauline, sur ta veste un pin's
Un pin's bleu profond
Loin du rouge de ces cons
Ces barbares sous résines
Pauline droite dans tes bottes blanches
Ce que t'as, tu l'as gagné
A chacun sa chance
Pauline, raide sous les stroboscopes
On vit une drôle d'époque
Les faignants se révoltent
Faudra sauver ton poste
Pauline, à l'aise en citadine
A sa place de parking
Sur son autoradio
Elle fait le tour des infos
Pauline, cet éphèbe te fascines
Virile avec son insignes
Gérant tous les trafiques
Garant de la République
Pauline, raide sous les stroboscopes
On vit une drôle d'époque
Les faignants se révoltent
Faudra sauver nos gosses
Pauline, tu aimerais
Que l'on prenne le temps
De briser ces paumés
Et leur slogans
Et que une fois pour toute
On leur explique
Que rêver est le droit des méritants
Pauline, raide sous les stroboscopes
Les faignants se révoltent
Faut te sauver de la défroque
Et tant pis pour ton poste
|
||||
9. |
Hypnos
04:00
|
|||
Elles tombent au sol
Loin de leur trône de chaire
Une main s'affole pour combler l'artère
Une trace de sang dans mes nuits
Le prix à payer quand le jour fuit
Seul Egaeus sait comme c'est palpitant
Elles se dérobent, un crachat dans le vent
Cet équilibre comme brisé
Derrière mes lèvres désenchantées
Le mirage s'évapore
Un aveux de faiblesse ?
Ou suis je déjà mort ?
Au fond de cette ivresse
Ma peau s'étend
Mon sang bouillonne
Je n'ai qu'à frapper
Pour être édenté
|
Miss Nessie Strasbourg, France
Miss Nessie est un groupe de post-punk mal fagoté qui traîne ses ruminations de jeunes adultes dans la boue saturée de ses guitares et l’infernale presse de ses tambours. Leur musique sonne comme un non-voyage entre le no look au parfum de défaite et l’urgence DIY. ... more
Streaming and Download help
If you like Miss Nessie, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp